Avec des taux d’emprunt immobilier qui demeurent très bas et un marché immobilier toujours dynamique, voici les points à retenir si vous envisagez de vous lancer dans un projet immobilier.
Les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière en matière de crédit immobilier deviennent la norme pour l’ensemble des banques.
Rappel des principales recommandations du HCSF
- Le taux « d’effort » maximum est de 35%.
- La durée maximale d’emprunt est de 25 ans (elle peut être prolongée de 2 années pour prendre en compte la période de préfinancement pour les opérations dans le neuf). Les banques ont une marge dérogatoire limitée pour des situations spécifiques.
- Un autre point concerne une contrainte qui faisait jusqu’à présent partie des usages : l’intégration des primes d’assurance de prêt dans la charge du remboursement du crédit immobilier. Désormais, il est écrit que les banques doivent inclure les cotisations d’assurance de prêt de l’ensemble des prêts en cours.
Taux d’effort, taux d’endettement quelle différence ?
Le taux d’endettement qui conditionne l’obtention d’un crédit immobilier correspond au ratio entre le revenu annuel d’un emprunteur et l’ensemble de ses charges annuelles à savoir, ses mensualités de remboursement ainsi que le coût de l’assurance des tous ses emprunts, ses loyers, ses pensions alimentaires et les dépenses récurrentes. Ce taux est aujourd’hui fixé à 35%
Le taux d’effort quant à lui ne concerne que l’emprunt immobilier : il a pour objectif de définir le montant qu’un emprunteur peut consacrer au remboursement de son crédit immobilier tout en gardant un reste à vivre convenable pour assumer les dépenses courantes. Ainsi, le calcul du taux d’effort, il est nécessaire de déduire le loyer, les mensualités de remboursement d’un crédit immobilier, les charges d’eau, électricité et de gaz les cotisations d’assurances (habitation, santé, auto…), les impôts ainsi que toutes les mensualités de crédits en cours.
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